LETTRE DU 3 MAI 1998 Madame le Directeur General du CNRS, En Janvier 1998, vous avez retire ma mutation, injuste et illegale. Malgre l'ambiguite des termes de ce retrait, j'ai arrete ma greve de la faim, rencontre vos representants, M.Broue et G.Kahn. Les demarches tendent a informer la communaute scientifique internationale ont ete suspendu. J'ai egalement suspendu plusieurs procedures penales contre des illegalites commises a mon detriment au CNRS et a l'ENS, de meme que la procedure tendent a la reconstitution de ma carriere vu les discriminations et perte de chance (par une decision illegale prise en 1992) de promotion, toutes deux constatees par la Justice et non dementies par le CNRS. J'ai voulu (comme je l'ai fait constamment pendant ces 6 ans d'abus administratifs systematiques a mon encontre) montrer ma bonne foi et ma volonte de trouver un compromis. Or, les traitements discriminatoires a mon egard n'ont pas cesse a ce jour: 1) Mr J.Stern, a suspendu uniteralement et publiquement, ses fonctions de Directeur de mon laboratoire LIENS "jusqu'a la reaffectation de M.Deza". En pretextant "l'absence du verdict des mediateurs", je suis exclu des credits de l'ENS: mes demandes de renouvellement de materiel informatique et d'invitation de chercheurs etrangers, n'ont meme pas obtenu de reponse du Departement DMI de l'ENS. Il s'agit d'une suspesion deguisee. 2) Dans la dotation 1998 du CNRS au LIENS -210.000.-Francs- la somme de 80.000.-francs a mysterieusement ete amputee comme "quote-part pour la bibliotheque du DMI". Par qui et comment ces manipulations des fonds publics du CNRS ont-ils ete effectues a l'ENS, car J.Stern n'est plus officiellement directeur du LIENS? 3) Sous sa deuxieme casquette de directeur-adjoint du Departement DMI, Mr J.Stern a convoque l'ensemble des chercheurs du LIENS, hormis moi-meme, pourtant responsable de theme, pour discuter tous les 15 jours, des affaires du LIENS, de la dotation du CNRS et du fonctionnement du futur Departement d'informatique de ENS. Au cours de la reunion du 30/4/1998, il a annonce qu'il allait etre nomme, par Mr E.Guyon, directeur du Departement d'informatique de l'ENS. Il a explicitement justifie mon exclusion de ces reunions declarant qu' "il n'y a pas de decision des mediateurs qui impose la presence de Deza". Or, ma presence est imposee de droit par mon appartenance au LIENS et le comportement de Mr Stern constitue une voie de fait caracterisee ainsi qu'une atteinte a ma reputation. 4) Mes demandes de mission au Japon et en Russie, envoyees debut Mars a la delegation regionale Paris B du CNRS, n'ont toujours pas obtenu de reponse. Pourtant, j'avais bien explique, que pour pouvoir acheter des billets d'avion a prix reduit, j'avais besion de l'acceptation rapide de ces missions. Le sabotage eventuel de ma mission au Japon (j'ai demande 5.000.-frs de participation aux frais) sera particulierement grave car j'y suis co-organisateur d'un colloque franco-japonais. Il engagera directement la responsabilite du CNRS. 5) Ma lettre du 27/2/1998 a Mr H.Douchin, Directeur des Ressources Humaines du CNRS, concernant les faux flagrants, exposes dans le proces-verbal de la CAP-1 du 4/12/1997 me concernant, n'a meme pas recu de reponse. Voici un autre exemple du niveau des methodes utilisees maintenant contre moi: Mr E.Guyon, le Directeur de ENS, m'a repondu le 27/2/1998 (a ma demande de documents): "je vous precise qu'il n'existe aucune correspondance administrative echangee entre le Directeur du CNRS et la Direction de l'ENS relative a votre situation en 1997 et 1998". Or Mr Guyon a ecrit 5(cinq) courriers a la Direction du CNRS (de caractere diffamatoire a mon encontre) et ce sont ces courriers-memes, qui ont ete mentionnes dans le proces-verbal de la CAP-1 (presidee par Mr H.Douchin) comme un motif de ma mutation. 6) La commission 07 du Comite National a vote en Avril 1998, le proces- verbal de sa session d'Octobre 1997. Elle n'a pas repris le faux utilise par la direction du SPI pour saisir la CAP-1, en vue de ma mutation frauduleuse. Mais la commission 07 n'a meme pas commente, ma demande d'annulation de son vote me concernant (le camouflage "scientifique" d'un deplacement d'office commandite par le directeur du SPI). Elle avait vote en Octobre 1997, l'avis favorable a une "demande de mobilite" que je n'ai jamais pas formulee ... La commission 07 a ete aussi dupee pour voter l'"avis favorable" de routine, au projet de contractualisation du LIENS d'ou ont ete omis (de facon implicite et frauduleuse) 2 personnes dont moi-meme. En somme, on me traite toujours de facon discriminatoire, sous pretexte "d'attente de la decision des mediateurs", tout en bloquant les possibilites de solution qui pourraient apparaitre dans le respect des statuts. Alors que ma mutation d'office a ete retiree, je suis exclu des operations concernant l'avenir du LIENS. Je vous demande de bien vouloir annuler toute decision prise qui comporterait mon exclusion d'une future unite devant succeder au LIENS ou continue son existence sous forme contractualisee, et suspendre toute procedure qui aurait le meme contenu. J'ai deja informe vos representants, M.Broue et G.Kahn, qu'etant donne la continuation de la repression exercee contre moi, je serai dans l'obligation de reprendre des mesures legales de defense. Mais, je regrette profondement, que les decisions de justice, les questions parlementaires, greve de la faim... soient devenus les uniques moyens pour attirer l'attention sur les pratiques illegales au CNRS et a l'ENS. Je souhaite le retour aux normes, le respect des personnes et des statuts et une veritable concertation comme c'etait le cas auparavant au CNRS, ou j'ai travaille pendant 21 ans (jusqu'en 1992) sans problemes. En esperant que vous pourrez engager une procedure de normalisation, je vous prie d'agreer, Madame le Directeur General, mes sinceres salutations. Michel Deza, Directeur de recherche au CNRS, LIENS.