LETTRE DU 30 NOVEMBRE 1997 Mesdames et Messieurs les Membres du CAP, Ma mutation "dans l'interet de la recherche" au titre de l'article 58, sur laquelle vous donnerez votre avis le 4/12/1997, est en realite un deplacement d'office: une sanction deguisee pour me priver de tout droit de recours. Ceci est le fond du probleme et non les mensonges oraux du genre: "Deza pose un reel probleme a son Laboratoire", "Il est procedurier", "L'ENS ne le veut pas", "Personne ne veut travailler avec lui". Accepter, meme de discuter, sur le pretexte "d'aller au fond" des elements d'un conflit (qui n'a rien de scientifique) m'opposant au Directeur du SPI (et en particulier a Mr J.Stern) serait cautionner et banaliser, l'usage abusif de l'article 58. Je suis pret (et je le demande) a repondre a toutes les accusations de Messieurs Gagnepain et Stern, si elles sont enfin, honnetement, mises sur papier, datees et signees. Les faux en ecriture publique dans la Saisine du CAP-1 par le SPI, le 23/1O/97 et dans la Releve des conclusions de la Session d'automne du 1O/11/97 de la Commission O7, (car toutes deux affirment mensongerement que la Section O7 a vote un avis favorable a ma mutation, au titre de l'article 58) ne sont que les developpements logiques de la falsification sur le fond: l'usage abusif de l'article 58. Ces faux ne sont pas des vices de forme; c'est triste et ridicule. L'enjeu de cette mutation n'est pas de me "deplacer de la rue d'Ulm a la place Jussieu", mais de me licencier. En effet, l'objectif annonce dans la Saisine du CAP le 23/1O/97, est que cette mutation soit effective a partir du 1/1/1998. Or, mon devoir de scientifique, de fonctionnaire et delegue syndical etant de refuser cette mutation abusive et la Direction en ayant ete informee le 15/9/97, je pourrai etre licencie en Janvier 1998 (apres 25 annees de travail au CNRS, sans reproche). Le fond de ce dossier est que aucune concertation n'est possible avant le retour a la legalite, et que, le droit coutumier ne pourra pas toujours se substituer au droit statutaire. Michel Deza